
L’aéroport de Toulouse-Blagnac, situé en proche banlieue, est régulièrement pointé du doigt pour ses nuisances sonores. (©Illustration / Airbus / F. Espinasse)
L’aéroport de Toulouse-Blagnac est pointé du doigt par des associations en raison des nuisances qu’il génère. Et pour cause, le cinquième aéroport de France est situé en proche banlieue, à seulement six kilomètres de la place du Capitole.
Des nuisances sonores
Un Plan de Gêne Sonore (PGS) définit les zones géographiques impactées par les nuisances de l’aéroport. Ce plan permet de définir l’espace géographique dans lequel des habitations peuvent bénéficier d’une aide à l’insonorisation. « Des études récentes ont été faites sur les décibels sonores de passages d’avions sur Toulouse et sa périphérie. Les quartiers concernés à Toulouse se situent en limite zone 3, gêne modérée. En revanche, des villes comme Cornebarrieu, Daux ou Blagnac sont en zone 1, gêne très forte.
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Un exemple concret
Pour les habitations situées sur le couloir aérien ou à proximité, le bruit des avions n’est pas sans conséquence sur la valeur du bien. À titre d’exemple, une maison de 90 m² en bon état (année 1985), avec un garage et un jardin de 500 m², située rue Bernard de Ventadour (quartier Purpan), a été vendue 256 000 euros, soit 2 855 euros le mètre carré. Une autre maison de 100 m² en bon état (année 1984) à Barrière-de-Paris, rue Pierre-Rubens, sans garage mais avec un jardin de 300 m², s’est vendue au prix de 330 000 euros, soit 3 300 euros le mètre carré.
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