Une nouvelle fois, les souscripteurs de parts de peuvent être satisfaits de leurs placements. En 2019, le selon l’Aspim (Association française des sociétés de placement immobilier) et l’IEIF (Institut de l’épargne immobilière et foncière). Mais de nombreuses sociétés de gestion ont réussi à dégager une performance bien plus alléchante que cette moyenne du marché, comme le montre .
Pour rappel, le fonctionnement de l’investissement en SCPI consiste pour un particulier à souscrire des parts d’une société qui acquiert et gère un parc immobilier constitué d’immeubles (commerces, bureaux, Ehpad, hôtels…). C’est la location de cet immobilier tertiaire qui permet à la SCPI de dégager des loyers auxquels s’ajoutent d’éventuelles plus-values issues de la cession de certains immeubles pour être transformés en dividendes pour l’investisseur. La valeur de la part évolue par ailleurs, de 1,20 % en moyenne en 2019 (contre +0,8 % en 2018), et permet de réaliser une plus-value à la vente.
Des rendements… et des risques
Attention toutefois, la liquidité sur ce type de placement n’est pas totale. A ce risque s’ajoute celui de perte en capital auquel le souscripteur s’expose. Une trop grande vacance locative de la SCPI joue en effet sur le rendement servi, tout comme une acquisition trop onéreuse de locaux tertiaires par la société de gestion. Le taux d’occupation financier (autour de 95 % dans l’idéal) doit donc être scruté avant d’investir, tout comme le rythme de la collecte. Car plus de capitaux dans la SCPI, c’est également plus d’investissements à réaliser tout en conservant un rendement standard. Une équation parfois difficile à résoudre, les actifs les plus rentables se faisant plus rares avec l’afflux de liquidités sur le marché des SCPI. Autre facteur à prendre en compte, , à l’entrée, mais également pendant la période de détention ainsi qu’à la revente. Il faut donc prévoir de conserver ses parts au minimum 8 ans pour éponger ces frais.
Des taux compris entre 2,88 % et 6,81 %
Comme l’illustre le tableau comparatif ci-dessous, les rendements varient très fortement en fonction des SCPI. Alors que Kyaneos Pierre (Kyaneos AM) dégage une performance de 6,81 % et occupe la première place du classement devant Neo, SCPI lancée par Novaxia en juillet 2019, avec un taux de distribution sur valeur de marché (TDVM) de 6,47 %, d’autres SCPI ont beaucoup de mal à soutenir la comparaison. C’est notamment le cas des SCPI de bureaux, qui proposent des rendements inférieurs à 5 %, à l’exception de Primopierre (Primonial REIM) et un TDVM de 5,92 %. Opus Real (BNP Paribas REIM France) clôt le classement avec une performance de 2,88 %.
Pour vous aider à comparer et choisir, vous pouvez retrouver ci-dessous les performances des principales SCPI du marché.
Source : France SCPI