Un nouveau DG pour Renault. Le conseil d’administration convoqué au siège du groupe, à Boulogne-Billancourt, doit entériner ce mardi 28 janvier la nomination de Luca de Meo au poste de directeur général, avance Le Figaro. Pour débaucher l’ex-patron de Seat, les tractations ont été âpres avec la direction de Volkswagen, concernant les modalités de rupture de contrat. Il semblerait que tout ait été acté lors du forum économique de Davos (Suisse) la semaine dernière. “Nous sommes très, très tristes que Luca nous quitte, parce qu’il a joué un rôle très important dans le groupe”, déclarait alors Herbert Diess, président du directoire de Volkswagen.
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Selon les informations du Figaro, Luca de Meo ne devrait pas prendre ses fonctions tout de suite, à cause d’une clause présente dans un de ses contrats avec le constructeur allemand. Il s’agit de la “garden leave”, qui prévoit qu’il purge son préavis chez lui, ce qui limite le risque de divulgation d’informations stratégiques.
Une prise de poste en avril ?
Le choix de Luca de Meo semble s’être fait assez unanimement. L’Italien ayant réussi à convaincre tous les membres du conseil d’administration de Renault lors de son grand oral. “Il a une vision d’ensemble de l’industrie automobile et une analyse marketing dont le groupe a vraiment besoin”, indiquait l’un d’eux, relayé par le Figaro. Son entrée en fonctions pourrait intervenir en avril, après la prochaine assemblée générale du groupe.
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Malgré les derniers déboires, on assure du côté de Renault qu’il “n’y a aucune urgence”. “La maison est tenue”. Pour l’heure, l’intérim est assuré par Clotilde Delbos, la directrice financière. Mais pour le groupe, dont la situation financière est jugée préoccupante, le temps presse. L’action est au plus bas. Selon les analystes de Citigroup, seule solution pour Renault de sortir de l’impasse : “Vendre des parts dans Nissan”.
