Des prix au mètre carré plus raisonnables que ceux de la capitale et une image qui évolue positivement… La ville de Saint-Denis serait-elle devenue le nouvel eldorado des familles et investisseurs à la recherche de logements bien situés ? Une chose est sûre en tout cas : comme pour toute la première couronne, voire la deuxième couronne, le marché ici est principalement un marché de report.
Mais attention, les coûts varient selon les quartiers et les moyens de transport à proximité. Il suffit de jeter un œil à la carte des prix de l’immobilier par quartier, générée par Meilleurs agents pour Le Parisien, pour le constater : plus on va au sud, où il y a une forte concentration d’infrastructures de transport reliant rapidement à Paris (lignes 12 et 13, RER B, RER D), et plus les tarifs montent. Nourredine Benmouhoub le confirme : « Très clairement, c’est les transports qui font le prix. »
Si en moyenne on achète à Saint-Denis à 3 742 euros le m2 (dans l’ancien, au 1er décembre), les prix peuvent varier sensiblement, jusqu’à près de 50 %, entre le quartier le moins cher (Sémard-Delaune-Guyenemer, 2967 euros) et le plus cher (Pleyel, 4286 euros). « On a au nord et à l’est de la ville de grands programmes immobiliers, des barres d’immeubles et des logements sociaux, ce qui n’a pas bonne presse », expose Servet Ayhan.
Au sud en revanche, l’immobilier affiche une bonne santé. Et même une forme excellente ! « Les biens partent très vite », confirme Nourredine Benmouhoub. Et quelque soit le prix. Servet Ayhan l’affirme : « Dans le quartier Pleyel, on peut vendre en 48 heures ! Là où, il y a six ou sept ans, on avait du mal à trouver preneur pour les logements à plus de 3000 euros le m2 ! »
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