Prix de l’immobilier : «Rouen n’est pas une ville chère» – Le Parisien

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Rouen, une métropole abordable? C’est l’avis des professionnels de l’immobilier. « Rouen n’est pas une ville chère », constate Johan Arduin, du cabinet Legay-Sauvage, membre du réseau rouen-immobilier.com. Avec un prix moyen du m2 en centre-ville qui oscille entre 2300 et 2600 euros dans l’ancien, la métropole normande en Seine-Maritime attire les investisseurs qui recherchent des petites et moyennes surfaces.

« L’offre pour ce type de biens n’est pas suffisante ce qui fait que pour des 20 ou 25 m2 on peut dépasser les 3000 euros le m2 », signale Johan Arduin, qui a enregistré en 2019 une hausse de 11% des transactions. « Les taux d’intérêt bas soutiennent la demande, notamment chez les primo-accédants ou chez les jeunes actifs en location mais qui veulent investir. »

« Nous nous souhaitons plutôt favoriser la construction ou la rénovation de logements plus grands, T4 et plus, pour permettre aux familles de rester en centre-ville », souligne de son côté Christine Rambaud (PS), l’élue rouennaise en charge de l’urbanisme, qui rappelle que le Plan local d’urbanisme oblige les promoteurs à prévoir 25% de grandes surfaces dans leurs programmes.

Dans le neuf, « les programmes se comptent par dizaines sur l’agglomération », observe d’ailleurs Me Edouard Meunier-Guttin, notaire à Bihorel (Seine-Maritime). Ce qui, selon lui, a des conséquences sur le prix du neuf : « Entre 2018 et 2019, on constate une baisse d’environ 5% avec des prix autour de 3500 euros le mètre carré. » Mais attention, « en cœur de ville, on peut vite arriver à 5000 euros le mètre carré », pointe de son côté Johan Arduin.

Reste que globalement, le marché rouennais demeure raisonnable. « Dans l’ancien, on est plutôt à +4% pour les appartements et à +8,6% sur les maisons qui restent des biens très demandées », continue Me Meunier-Guttin, tout en rappelant que le marché local reste divisé entre la rive droite et la rive gauche de la Seine. « Dans l’ancien, par exemple, la rive gauche, c’est plutôt 1600 euros le mètre carré. »

Des secteurs comme les plateaux Est de l’agglomération (Bonsecours, Mesnil-Esnard, Franqueville Saint-Pierre…) tirent, eux, leur épingle du jeu avec des prix qui ont bondi de près de 14% en 2019. « Il n’est pas rare de voir des maisons avec jardin partir au même prix que celles des quartiers historiques de Rouen, à mi-hauteur des plateaux nord », renchérit Johan Arduin. Des secteurs où les grandes maisons partent pour la plupart au-delà des 500 000 euros. « Mais si votre client est parisien, pour lui, c’est donné… »

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