L’interdiction des pesticides non agricoles que le gouvernement veut mettre en oeuvre avant l’été concerne aussi la SNCF. La compagnie ferroviaire devra ainsi “sortir du glyphosate”, a mis en garde la ministre de la Transition écologique et solidaire, Elisabeth Borne, sur BFMTV. Cette interdiction “a un coût” pour l’entreprise publique, “mais personne ne comprendrait que la SNCF ne s’engage pas dans la sortie du glyphosate”, a-t-elle estimé, ajoutant: “ça a aussi un coût d’utiliser des produits qui soulèvent des questions”. La ministre a annoncé vendredi vouloir interdire “avant cet été” tous les “usages non agricoles” des pesticides.
Déjà banni pour les collectivités et les particuliers, leur usage reste autorisé seulement sur les espaces verts privés non ouverts au public, comme les copropriétés et les terrains gérés par les entreprises, notamment la SNCF, grande utilisatrice de glyphosate pour désherber ses voies et leurs abords immédiats. Interrogée sur une éventuelle interdiction des pesticides à usage quotidien, comme les bombes anti-moustiques, la ministre a estimé “qu’il faut regarder aussi les produits chimiques dangereux dans tout ce qu’on utilise au quotidien”, sans plus de précisions.
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