(AOF) – Paulic Meunerie lance son introduction en bourse sur le marché Euronext Growth. L’offre au public, d’un montant de 7 millions d’euros pourra être portée à environ 9,3 millions d’euros en cas d’exercice intégral de la clause d’extension et de l’option de surallocation. La période de souscription court du 29 janvier au 12 février 2020 inclus pour l’Offre à Prix Ouvert (OPO) et jusqu’au 13 février 2020 à 12h pour le Placement Global (PG) selon le calendrier indicatif. La fourchette indicative de prix applicable à l’offre à l’OPO et au PG est de 6,32 euros à 8,54 euros par action.
La société est labellisée Entreprise Innovante par Bpifrance et les titres sont éligibles aux PEA et PEA-PME.
Groupe familial actif depuis quatre générations, Paulic Meunerie s’est imposé parmi les acteurs reconnus de son marché avec trois moulins situés en Bretagne et un outil industriel 4.0 dédié à la production de farines combinant naturalité, sécurité et compétitivité.
L’introduction en Bourse permettrait à la société d’industrialiser cette innovation déjà validée scientifiquement et commercialement pour accélérer sur ses marchés historiques et conquérir le marché en décollage de l’alimentation des insectes d’élevage.
“J’espère que cette opération suscitera la forte adhésion des investisseurs professionnels mais aussi des particuliers, à la fois au niveau national mais aussi sur notre région Bretagne, cœur historique du Groupe ” a déclaré son président directeur général, Jean Paulic.
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Dans un secteur en profonde mutation, pour lequel le mieux-manger est une préoccupation croissante des consommateurs, les acteurs se renouvellent. Ils font évoluer leur portefeuille pour réduire leur exposition aux catégories controversées. Ainsi Mondelez (marques Lu, Côte d’Or notamment) se positionne sur le ” snacking made right “, alliant plaisir et bien manger. Nestlé (Guigoz, Nesquik, ou Kit-Kat) a cédé sa division confiserie américaine. PepsiCo, le premier à se remettre en cause, continue de revoir ses recettes et lance des innovations plus saines. Quant à Fleury Michon, il a investi sur une gamme de charcuterie sans nitrite.
En revanche Kraft Heinz, qui n’a pas su s’adapter à l’évolution des habitudes alimentaires, a dû déprécier la valeur de ses fromages Kraft ou de ses hot dogs Oscar Mayer. Il a ainsi enregistré une perte nette comptable de 10,2 milliards de dollars sur 2018.
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