L’industrie plonge en Italie, qui devrait être la lanterne rouge de la zone euro en 2020

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L’économie de l’Italie est décidément à la peine. Après avoir déjà diminué de 1,6% en octobre, après une petite hausse de 0,2% en septembre, les commandes à l’industrie du pays ont connu en novembre une forte baisse, reculant de 4,3% sur un an, a annoncé mercredi l’Institut national des statistiques (Istat). La chute de novembre est surtout liée à la faiblesse de la demande étrangère (-7,3%). Dans le même temps, corrigé des effets calendaires, le chiffre d’affaires de l’industrie italienne a connu une petite hausse de 0,1% sur un an. Sur un mois, les commandes ont diminué de 0,3%, tandis que le chiffre d’affaires est resté stable.
Ces chiffres confirment les inquiétudes qui pèsent sur la troisième économie de la zone euro. L’Italie devrait connaître une croissance de 0,6% de son PIB (Produit intérieur brut) cette année, après une hausse de seulement 0,2% en 2019, selon l’Istat. La Commission européenne est encore plus pessimiste, estimant que le PIB italien devrait progresser de seulement 0,4% en 2020, après 0,1% en 2019. L’Italie sera de nouveau le dernier pays en terme de taux de croissance de la zone euro et de l’Union européenne.
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L’économie italienne est affectée par le ralentissement en Europe, les tensions commerciales entre la Chine, l’Europe et les Etats-Unis, mais aussi par la prudence des entreprises qui, inquiètes, investissent moins.
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Du côté des commandes, la chute la plus marquée sur un an a été enregistrée dans le secteur des appareils électriques ou non (-25,7%), tandis que la hausse la plus importante a eu lieu dans le secteur des machines (+9,1%).
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Le secteur ayant connu la plus forte baisse de son chiffre d’affaires est la raffinerie pétrolière (-11,5%) alors que l’industrie pharmaceutique a enregistré la hausse la plus marquée (+6,5%).
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