Les badges de télépéages sont-ils un bon plan pour cet été ?

Share on facebook
Facebook
Share on twitter
Twitter
Share on linkedin
LinkedIn

Après les lunettes et la crème solaire, le badge de télépéage pourrait bien devenir l’accessoire indispensable de l’été. Ce petit dispositif, qui permet de circuler sur l’ensemble du réseau autoroutier sans s’arrêter au péage pour payer ou prendre un ticket, a déjà séduit 11,2 millions d’abonnés, selon l’Association des sociétés françaises d’autoroutes (Ansa). Mieux : le télépéage représente aujourd’hui 57% des transactions, soit plus d’un automobiliste sur deux converti à la présence du petit boitier gris dans son habitacle.
Si l’utilité d’un abonnement ne fait plus de doute pour les utilisateurs réguliers en raison du gain de temps procuré sur le trajet, la question se pose encore pour les automobilistes qui prennent la route occasionnellement, notamment pendant les vacances. Certains s’interrogent notamment sur la pertinence de payer un service à l’année pour seulement quelques semaines d’utilisations et peuvent rechigner devant les formalités administratives pour souscrire au télépéage.
Payez seulement quand vous l’utilisez
Première bonne nouvelle : l’ensemble des opérateurs commercialisant des badges “Liber-T”, le nom officiel du système télépéage national, propose des formules à la carte, où l’automobiliste paye uniquement les mois d’utilisation. A titre d’exemple, l’abonnement “Ulys Temps Libre” coûte deux euros par mois. Si vous prenez l’autoroute uniquement en juillet et en août, votre facture sur l’année s’élèvera seulement à quatre euros, en plus du montant des péages.
>> Notre service – Réservez votre hôtel au meilleur prix dans le monde entier tout en garantissant une meilleure marge à l’hôtelier
Parmi les autres opérateurs, Bip et APRR proposent des tarifs légèrement inférieurs fixés à 1,70 euros mensuels. Les mois sans utilisations ne sont pas facturés. Bien que les concessions d’autoroutes ne soient pas toutes exploités par les mêmes sociétés, les badges sont valables sur l’ensemble du réseau.
Il existe cependant des différences entre les opérateurs. Bip facture par exemple des frais de mise en service de 10 euros ainsi qu’une participation à l’expédition du badge de 6 euros. Même constat chez son concurrent APRR qui fixe à 11 euros l’activation du badge, mais dont l’envoi est gratuit. A l’inverse, Ulys n’impose aucun frais lors de la souscription, mais vous imposera de 10 euros de pénalités sans utilisation du badge pendant une période de 14 mois consécutifs.

Deux solutions pour souscrire un abonnement télépéage
Pour souscrire, deux options s’offrent à vous. La plus simple est de s’abonner en ligne, sur le site d’un opérateur. Le badge de télépéage vous sera envoyé par courrier, généralement dans les 48 heures et utilisable aussitôt. Deuxième possibilité pour les plus pressés : souscrire directement en boutique et repartir immédiatement avec un badge. Pensez à vous munir d’une pièce d’identité et d’un RIB. Les points de ventes se trouvent généralement sur des péages ou des aires d’autoroutes, facilement identifiables grâce au logo “Liber-T”, ou avec une recherche sur les sites des opérateurs.
Bon à savoir pour les vacanciers : les abonnements possèdent des options pour fonctionner en Espagne, au Portugal et en Italie. Bip facture ce service 2,50 euros par mois circulés contre 2,40 euros pour APRR. Ulys propose la même possibilité pour 1,20 euros, mais l’Italie est absente de la formule. Vous roulez plutôt en camping-car pendant les vacances ? Des abonnements adaptés existent, incluant également d’autres types de véhicules, comme des camionnettes ou des motos.
>> Lire aussi : Ce que coûterait à l’économie un passage aux 110 km/h sur l’autoroute
Autre avantage de la souscription, les badges de télépéages fonctionnent également dans certains parkings, comme ceux gérés par Vinci, l’opérateur d’Ulys. Les dépenses sont ensuite regroupées avec celles de vos passages sur l’autoroute dans un document unique, ce qui facilite la tenue des comptes. A noter que si la facture reçue par e-mail est gratuite, sa version papier (en option), vous coûtera un euro supplémentaire par mois. Un tarif dissuasif qui fera souvent préférer la version numérique.

Plus d'articles

Dossier Exclusif Covid-19

Comment protéger son épargne et ses investissements après la crise du Covid-19.

Dossier exclusif avec:

Comparez le rendement d'un livret A, et un investissement alternatif.

Une fiche de calcul simple pour évaluer le potentiel de rendement d’un investissement alternatif