« J’en ai officiellement terminé avec le basket-ball professionnel. » Vince Carter, l’homme volant de la NBA dont il fut huit fois All-Star, a officialisé, jeudi 25 juin, sa retraite sportive, après 22 saisons parmi l’élite et un titre olympique aux Jeux de Sydney en 2000. L’ailier des Atlanta Hawks, âgé de 43 ans, a fait cette annonce .
Carter a été privé d’une sortie digne de ses dunks étourdissants par une saison stoppée nette par la pandémie de Covid-19. Il a joué son dernier match avec les Hawks le 11 mars, le même soir où la NBA s’est interrompue, après l’annonce du premier cas positif dans ses rangs, celui du Français Rudy Gobert, joueur des Utah Jazz.
Les Hawks, avec un bilan de 20 victoires pour 47 défaites au moment de l’interruption, ne figuraient pas parmi les 22 équipes qualifiées pour reprendre la compétition en juillet.
Cinquième choix de la draf 1998 (bourse de joueurs) par Golden State et échangé avec les Toronto Raptors, où il a conquis le titre de meilleur « rookie » (pratiquant d’un sport lors de sa première année de compétition) de la NBA, Vince Carter avait récolté le surnom d’Air Canada, au vu de ses acrobaties aériennes lors du concours de dunk en 2000.
A Sydney, il a guidé l’équipe américaine et illuminé le monde entier avec son fameux « dunk de la mort » écrasé sur le Français Frédéric Weiss, mesurant pourtant vingt centimètres de plus, en match de groupe des JO 2000. En route vers le sacre olympique.
Passé ensuite par les New Jersey Nets, Orlando, Phoenix, Dallas, Memphis, les Sacramento Kings et enfin Atlanta, il n’a jamais remporté la bague. Mais, en 1 541 matchs de saison régulière, il a totalisé une moyenne de 17,2 points, 4,4 rebonds, 3,2 passes décisives et 1 interception par match. Depuis juillet 2017, il est l’un des cinq joueurs à avoir inscrit plus de 20 000 points.
Le Monde avec AFP
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