(AOF) – Walgreens affiche la plus mauvaise performance du Dow Jones ce mercredi, le titre s’échangeant à 55,67 dollars, en repli de 6,11%. Il a même ouvert au plus bas depuis novembre dernier. La chaîne de pharmacie fait les frais de ses mauvais résultats au premier trimestre de son exercice 2020. Bien que ses ventes ont augmenté de 1,6% à 34,3 milliards de dollars (+2,3% à change constant), contre un consensus à 34,6 milliards. Les ventes aux Etats-Unis, le revenu opérationnel, le revenu opérationnel ajusté et le bénéfice par action ajusté sont, eux, tous ressortis en baisse.
Le profit opérationnel est tombé à 1 milliard de dollars, en chute de plus de 27% par rapport à la même période l’an dernier, alors que le bénéfice opérationnel ajusté a décru de 15,6% à 1,5 milliard de dollars. Le bénéfice par action ajusté a lui diminué de 6% à 1,37 dollar, alors que le consensus tablait sur 1,41 dollar.
Du côté du marché américain, les ventes en pharmacie ont progressé de 1,6% alors que les ventes au détail ont reculé de 2,2% dans le pays.
Walgreens a maintenu les perspectives de croissance nulle en 2020, et affirme être toujours dans les temps pour mener à bien son plan d’économies de 1,8 milliard de dollars d’ici 2022.
Stefano Pessina, le Directeur Général de Walgreens a déclaré: ” Nous maintenons nos prévisions malgré un premier trimestre modeste. Nous sommes certains que notre plan stratégique est le bon pour mener une croissance de long terme durable à l’avenir. De plus, nous sommes très satisfaits des progrès effectués ce trimestre sur notre programme de transformation et des solides liquidités que nous avons générées. “
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Distribution généraliste
Le e-commerce alimentaire se développe fortement en France. Mi-2018 selon l’institut Nielsen ce mode de consommation représentait 6,6% des achats quotidiens en ligne sur notre territoire, contre 4,7% aux Etats-Unis, 6,3% au Royaume-Uni et seulement 0,7% en Allemagne. Certains analystes estiment que l’e-commerce alimentaire devrait représenter 8,2 milliards d’euros de chiffre d’affaires en 2020 et culminer à 13,5 milliards en 2025. Le taux de croissance annuel moyen est estimé à 11%. Au sein du e-commerce la livraison à domicile devrait prendre peu à peu le pas sur le Drive, notamment dans les grandes agglomérations. En 2017, les ventes du drive s’établissaient à 3,8 milliards d’euros contre 2,2 pour la livraison. Certains experts prédisent qu’en 2025, la livraison représentera 8 milliards d’euros, contre 5,5 milliards pour le drive.
Pharmacie – Santé
En 2018, les opérations de fusions et acquisitions dans le secteur ont avoisiné les 200 milliards de dollars, soit une hausse sensible par rapport à 2017. Et 2019 commence fort avec la reprise par Bristol-Myers Squibb (BMS) de la biotech Celgene, spécialiste de l’oncologie, pour 74 milliards de dollars. Ensemble, ils donnent naissance à un géant pesant 33,3 milliards de dollars de chiffre d’affaires, numéro un mondial en oncologie (62 % de son chiffre d’affaires) et dans les maladies cardio-vasculaires.
Les acquisitions se multiplient dans la biotechnologie face au besoin des ” Big Pharma ” de renouveler leurs produits. Plus de 71% des médicaments en développement clinique l’an passé sont issus de biotechs, selon le syndicat professionnel américain, BIO. Le japonais Takeda a ainsi acquis l’irlandais Shire, pour 81,7 milliards de dollars. De son côté, Eli Lilly sa racheté la biotech Loxo Oncology pour 8 milliards de dollars, juste après que GSK a mis la main sur une autre biotech américaine, Tesaro.
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