Montréal, le lundi 29 juin – Le confinement a provoqué une
hausse des ventes de cannabis au Canada.
hausse des ventes de cannabis au Canada.
De quoi relancer un secteur plongé dans une crise
systémique.
systémique.
Si certains ont profité du confinement pour se mettre au sport
et d’autres pour lire un peu plus, de nombreux Canadiens se sont
eux tournés vers les paradis artificiels pour oublier ces temps
difficiles. Les ventes de cannabis récréatif, légal dans le pays
depuis octobre 2018, ont ainsi augmenté de près de 20 % en mars et
en avril, alors que le pays tout entier était placé en confinement.
Par peur d’une pénurie, pour calmer leur angoisse ou tout
simplement pour tromper l’ennui, certains Canadiens n’ont donc pas
trouvé mieux que le cannabis.
et d’autres pour lire un peu plus, de nombreux Canadiens se sont
eux tournés vers les paradis artificiels pour oublier ces temps
difficiles. Les ventes de cannabis récréatif, légal dans le pays
depuis octobre 2018, ont ainsi augmenté de près de 20 % en mars et
en avril, alors que le pays tout entier était placé en confinement.
Par peur d’une pénurie, pour calmer leur angoisse ou tout
simplement pour tromper l’ennui, certains Canadiens n’ont donc pas
trouvé mieux que le cannabis.
Un commerce jugé essentiel
Le secteur du cannabis a notamment pu profiter du fait que
dans plusieurs États canadiens, les magasins de cannabis ont été
considérés comme des commerces essentiels qui sont restés ouvert
durant le confinement. Des décisions similaires à celles prises
dans les États de l’ouest américain qui autorisent également le
cannabis récréatif, comme la Californie ou le Colorado. Une
autorisation de rester ouvert qui a permis un « transfert du
marché noir vers le marché légal » selon Bradley Poulos, expert
de l’économie du cannabis.
dans plusieurs États canadiens, les magasins de cannabis ont été
considérés comme des commerces essentiels qui sont restés ouvert
durant le confinement. Des décisions similaires à celles prises
dans les États de l’ouest américain qui autorisent également le
cannabis récréatif, comme la Californie ou le Colorado. Une
autorisation de rester ouvert qui a permis un « transfert du
marché noir vers le marché légal » selon Bradley Poulos, expert
de l’économie du cannabis.
Une hausse des ventes qui ne sera peut-être pas suffisante
pour sauver un secteur en pleine crise. De fait, les plans sociaux
se multiplient dans cette économie si particulière. Aurora
Cannabis, l’un des leaders du marché, a annoncé la semaine dernière
qu’elle allait fermer cinq sites de production et se séparer de 700
employés : la société fait en effet face à des pertes de 1 milliard
de dollars. Son principal concurrent, Canopy Growht, a annoncé le
licenciement de 500 salariés. La réalité est encore plus cruelle
pour les petites entreprises du secteur, dont plus d’une dizaine
ont fait faillite depuis le début de l’année.
pour sauver un secteur en pleine crise. De fait, les plans sociaux
se multiplient dans cette économie si particulière. Aurora
Cannabis, l’un des leaders du marché, a annoncé la semaine dernière
qu’elle allait fermer cinq sites de production et se séparer de 700
employés : la société fait en effet face à des pertes de 1 milliard
de dollars. Son principal concurrent, Canopy Growht, a annoncé le
licenciement de 500 salariés. La réalité est encore plus cruelle
pour les petites entreprises du secteur, dont plus d’une dizaine
ont fait faillite depuis le début de l’année.
La ruée vers l’or vert dans l’impasse
La décision historique du Canada de légaliser le cannabis le
17 octobre 2018 avait pourtant créé une véritable ruée vers l’or
vert, tant ce marché semblait prometteur. De nombreuses entreprises
s’étaient créées en l’espace de quelques semaines, dont certaines
avait atteint une capitalisation boursière de plusieurs milliards
de dollars. Mais la bulle avait rapidement éclaté. Les restrictions
à la vente, parfois très strictes dans certains États, avaient
empêché le marché légal de prospérer, les consommateurs canadiens
préférant rester fidèle au marché noir. Le monde du cannabis
canadien avait ensuite espéré se relancer avec la vente,
nouvellement autorisé, de « produits dérivés » tels que les
boissons au cannabis, mais l’épidémie de coronavirus et le
confinement ont perturbé leur lancement.
17 octobre 2018 avait pourtant créé une véritable ruée vers l’or
vert, tant ce marché semblait prometteur. De nombreuses entreprises
s’étaient créées en l’espace de quelques semaines, dont certaines
avait atteint une capitalisation boursière de plusieurs milliards
de dollars. Mais la bulle avait rapidement éclaté. Les restrictions
à la vente, parfois très strictes dans certains États, avaient
empêché le marché légal de prospérer, les consommateurs canadiens
préférant rester fidèle au marché noir. Le monde du cannabis
canadien avait ensuite espéré se relancer avec la vente,
nouvellement autorisé, de « produits dérivés » tels que les
boissons au cannabis, mais l’épidémie de coronavirus et le
confinement ont perturbé leur lancement.
Malgré ces difficultés structurelles et les nombreux plans sociaux
qui affectent le secteur, les experts restent confiants quant aux
perspectives futures du marché du cannabis et ne voient dans la
crise actuelle qu’une période de consolidation d’une économie
naissante. Plus qu’une hausse éphémère des ventes, la pandémie aura
selon eux surtout permis d’améliorer l’image d’un produit dont la
légalisation reste controversée.