IPO : principe de l’introduction en Bourse – Capital.fr

Share on facebook
Facebook
Share on twitter
Twitter
Share on linkedin
LinkedIn

Définition

L’introduction en Bourse de la Française des Jeux (FdJ) témoigne de l’actualité sans cesse renouvelée des IPO. Il s’agit d’opérations lors desquelles les entreprises introduisent leurs actions en bourse afin que des investisseurs privés les achètent. Ces acquéreurs peuvent être des investisseurs institutionnels (banques, compagnie d’assurance, etc.), des particuliers ou encore des salariés de l’entreprise.

L’objectif principal de cette levée de fonds est de permettre à l’entreprise initiant l’IPO de financer son développement tout en accroissant sa notoriété. L’introduction fournit aussi aux actionnaires “historiques” l’occasion de vendre tout ou partie de leur participation.

Types d’IPO

Plusieurs procédures d’IPO sont possibles. Dans chaque cas, l’opération est supervisée par un prestataire de services d’investissement (PSI). C’est à lui de s’assurer que la procédure sélectionnée est en ligne avec les caractéristiques de l’entreprise, l’état du marché et les normes fixées par les autorités de marché. 

On distingue plusieurs types d’IPO.

L’Offre à Prix Ouvert (OPO)

L’entreprise candidate fait appel à un “syndicat bancaire”. Chaque membre du syndicat garantit le placement d’un certain volume d’actions. Le prix de l’offre est fixé en fonction de la demande dans une fourchette déterminée à l’avance. Le prix d’acquisition et la quantité des titres à livrer sont définis une fois la totalité des ordres collectés.

L’Offre à Prix Ferme (OPF) 

Le prix des actions est fixé avant le lancement de l’IPO. La quantité d’actions à émettre dépend de l’offre et de la demande des investisseurs individuels (premier groupe d’ordres) et des investisseurs institutionnels (second groupe d’ordres).

L’Offre à Prix Minimal (OPM) 

Elle est souvent comparée à un mécanisme de vente aux enchères. Les titres sont mis en vente à un prix minimal. Il peut évoluer. Les seuls ordres d’achat acceptés sont ceux à cours limité qui respectent la limite de prix minimal. Les niveaux de prix sont ensuite calibrés en fonction de l’importance de la demande.

La cotation directe

Rare, cette procédure contraint la société candidate à fixer à la fois le nombre de titres émis et leur prix minimal à l’avance. Les ordres à cours limité sont autorisés et prioritaires.

Bon à savoir : quel que soit le type d’IPO, la procédure d’introduction n’est définitivement validée que si le premier cours coté du titre ne dépasse pas un certain pourcentage du prix d’achat minimal et que tous les investisseurs ont reçu une quantité de titres minimale.

Si c’est nécessaire, deux clauses peuvent être déclenchées :

Principales étapes d’une IPO

Une opération d’IPO est strictement réglementée. C’est l’AMF qui contrôle la conformité de l’opération et délivre les autorisations de mise sur le marché.

Parmi les contraintes à respecter, plus ou moins lourdes selon le marché de cotation, on relève notamment :

Rappel : Non réglementé, Euronext Growth est un marché s’adressant PME/PMI souhaitant bénéficier d’un accès simplifié à la Bourse. Les modalités d’admission (et de cotation) y sont moins strictes que sur les marchés réglementés.

Avantage est inconvénient d’une IPO

L’introduction en Bourse présente un certain nombre d’avantages pour la société candidate. C’est un moyen de lever les fonds dont elle a besoin et de renforcer sa structure financière, d’accroître sa notoriété grâce à l’effet d’aura accompagnant l’IPO. Sans oublier une meilleure liquidité pour les actions de l’entreprise.

De leur côté, les actionnaires y trouvent une meilleure valorisation de leur investissement, une protection accrue du fait des règles que doivent respecter les sociétés cotées, sans oublier, là aussi, une liquidité accrue.

Inconvénients

Parmi les inconvénients de l’IPO, il faut citer un coût d’introduction représentant de 5 à 10% des fonds levés, des contraintes administratives et comptables ainsi que le risque de s’exposer à une OPA hostile.

Par ailleurs, la société cotée est parfois contrainte de se plier aux exigences des analystes financiers, ce qui réduit sa marge d’autonomie. Enfin, une entreprise cotée s’expose aux risques de marché.

This content was originally published here.

Plus d'articles

Dossier Exclusif Covid-19

Comment protéger son épargne et ses investissements après la crise du Covid-19.

Dossier exclusif avec:

Comparez le rendement d'un livret A, et un investissement alternatif.

Une fiche de calcul simple pour évaluer le potentiel de rendement d’un investissement alternatif