Immobilier : à Rambouillet, les maisons du centre-ville peuvent se vendre en un coup de fil – Le Parisien

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Avec ses airs de province à seulement trente minutes de Paris, Rambouillet attire de plus en plus de Franciliens en quête de verdure. La ville de près de 27 000 habitants connaît une augmentation constante du prix d’achat des maisons anciennes. A 3315 euros par m², la hausse est de 12,8% sur trois ans, selon le baromètre de Meilleursagents.com.

Comment expliquer la tendance ? Dans les Yvelines, Rambouillet reste d’abord abordable par rapport à Versailles ou au Chesnay-Rocquencourt, où les prix dépassent les 7000 euros par m². « Nous sommes attractifs car les prix grimpent sans cesse à Paris et à Versailles, confirme Yves Courtellemont, propriétaire de l’Immobilière du Château, l’une des agences historiques de la ville. Nous sommes un marché de report pour ceux qui veulent de l’espace en restant proche de La Défense et de la capitale. » La liaison TER qui relie la commune à la gare Montparnasse en moins de 35 minutes est un argument déterminant à l’heure du choix.

Concernant le profil des acheteurs, Yves Courtellemont voit arriver des cadres supérieurs ou des retraités qui veulent plus grand que leur appartement versaillais. C’est le cas de Petra, une enseignante venue chercher la tranquillité à Rambouillet. « Le cadre de vie est parfait, loue-t-elle. La N10 permet de me rendre rapidement à Versailles et le train à Paris. » Le portrait-robot est légèrement différent pour Sébastien Osché, responsable transaction à l’Agence Guy Hoquet de Rambouillet. « Nous avons beaucoup d’habitants de la petite couronne qui comprennent qu’ils mettront autant de temps à prendre le TER que le bus », indique-t-il.

Pour ce professionnel présent sur le secteur depuis plus de dix ans, la baisse récente des taux d’intérêt a modifié la donne. « Nous avons toujours les mêmes profils mais ils n’ont plus les mêmes budgets, constate l’agent immobilier. Les taux d’intérêt permettent d’emprunter plus, les propriétaires montent en gamme et tirent le marché à la hausse. »

Parmi les quartiers les plus prisés, le centre-ville arrive en tête. Proches des commerces et des écoles, les maisons de l’avenue Foch sont parmi les plus recherchées. « C’est au premier qui prend, souffle Yves Courtellemont. Nous avons une liste de clients en attente, pour certains depuis plusieurs années. » Le propriétaire de l’agence se souvient d’une maison située rue Maurice-Dechy vendue dès le premier appel, sans même avoir eu à la faire visiter !

Dans les autres quartiers recherchés figurent justement ceux de Beausoleil, où les pavillons moins chers sont proches de la gare et le quartier de la Clairière. « Nous réalisons pas mal de transactions là-bas, rapporte Sébastien Osché. On peut y devenir propriétaire d’une maison pour moins de 300 000 euros. » Groussay et la Louvière ferment la marche avec des maisons accessibles pour moins de 250 000 euros.

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Pour les appartements, la situation est différente. Ces dernières années, la construction de plusieurs résidences a fait baisser les prix. Selon les chiffres de la Chambre des notaires de Versailles, le prix des appartements anciens a baissé de 3,4% sur un an avec une moyenne de 3410 euros le m². « Les investisseurs ont trouvé mieux dans le neuf », observe Sébastien Osché. Les premières résidences neuves ayant une petite dizaine d’années, l’arrivée sur le marché de l’ancien des appartements récents devrait faire remonter les prix.

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