Le groupe Al Omrane et l’Institut de recherche en
énergie solaire et énergies nouvelles (lRESEN) ont signé, à Rabat, une
convention cadre portant sur un nouveau partenariat institutionnel dans
le domaine de l’amélioration des procédés et la promotion de
l’innovation en matière de matériaux et procédés de construction et
d’aménagement.
Signée
par le Président du directoire du Groupe Al Omrane Badre Kanouni et le
Directeur Général de l’lRESEN Badr Ikken, cette convention cadre permet
aux deux organismes de franchir une nouvelle étape dans leur engagement
en faveur du développement durable, réaffirmant par cette alliance
l’importance et l’intérêt qu’ils accordent à l’innovation.
L’objet
de ladite convention étant de définir les conditions et modalités de
collaboration dans les thématiques des matériaux de construction
durable, les techniques de conception et de construction et
l’amélioration du concept des bâtiments à haute efficacité énergétique,
en y associant des start-ups actives dans ce domaine.
Pour
ce faire, la convention prévoit la mise en place de plans d’actions
biennaux et la création de deux comités pour suivre les aspects
stratégiques et le pilotage des programmes et actions à engager et ce,
afin d’atteindre les objectifs arrêtés pour la coopération entre le
Groupe Al Omrane et l’lRESEN.
S’exprimant
lors de la cérémonie de signature de la convention cadre, Kanouni a
fait savoir le Groupe Al Omrane, par le biais notamment de son Académie,
et l’IRESEN, à travers ses infrastructures de recherche, comptent
associer leurs efforts et mobiliser leurs moyens financiers et
compétences humaines au profit du développement des différents matériaux
et procédés de construction et d’aménagement.
Cette
convention, qui vise à accélérer les réalisations au niveau de la
recherche et développement dans le secteur, prend également en compte la
dimension du développement durable, notamment la réduction de la
consommation énergétique en utilisant de nouveaux procédés au niveau des
moyens et des matériaux, a-t-il précisé, notant que l’objectif étant de
réduire le coût de la production et de la construction ainsi que les
délais de réalisation des projets.
Il
s’agit également d’assurer le soutien et l’appui aux start-ups actives
dans ce domaine, en termes d’hébergement, de conseil et de financement,
ainsi que de mettre en place un centre de certification et de
labellisation des matériaux, des procédés et des solutions de
construction, a-t-il ajouté.
Pour
sa part, Ikken a souligné l’importance de la réduction de la facture
énergétique particulièrement pour le secteur du bâtiment, étant donné
qu’il est le plus grand consommateur d’énergie primaire, avec 36 % de
l’énergie totale consommée.
Le
Maroc s’inscrit dans une dynamique de construction de villes nouvelles
afin de répondre aux besoins de logements, ce qui représente une
opportunité pour développer de nouvelles technologies, notamment en
matière d’utilisation de l’énergie solaire et d’efficacité énergétique,
et intégrer des solutions adaptées aux particularités du secteur dans le
pays, a-t-il noté