Pour de nombreux Franciliens, acheter une maison devient un rêve toujours plus difficilement atteignable à cause de l’envolée des prix ces dernières années. Dans cette frénésie du marché de l’immobilier, certaines villes se démarquent par une stabilisation du prix au m2, comme le montrent les chiffres de notre partenaire Meilleursagents.com.
Très chers Hauts-de-Seine. C’est le département où le prix au m² d’une maison est le plus cher (6980 euros) et qui a le plus augmenté en cinq ans (+14,5%). Mais certaines communes ont vu ralentir l’augmentation de leurs prix comparé aux cinq dernières années. C’est le cas de Meudon, Colombes et Nanterre. L’évolution sur un an (+1,5%, +2,6% et +1%) est moindre que celle lissée annuellement sur cinq ans. Cela ne signifie pas que les prix sont les moins élevés du 92 (ils sont respectivement de 7452, 6231 et 5606 euros), mais que le rythme de croissance est moins soutenu.
Des stabilisations en Seine-Saint-Denis et dans le Val-de-Marne. Ce sont les départements qui ont le plus augmenté en cinq ans (+8,3% et +7,5%) derrière le 92. Si les prix au m2 sont bien plus élevés qu’avant (3189 et 4404 euros), quelques villes semblent s’être stabilisées ou même avoir baissé. C’est le cas de Neuilly-sur-Marne (3129 euros) où l’évolution à cinq ans est de 6,5%, mais tombe à -2,6% à un an. Rosny-sous-Bois (3768 euros), elle, s’équilibre. La commune est passée de +22% en cinq ans à +2,3% à un an. Dans le 94, Cachan (5280 euros) ralentit clairement le jeu après une envolée liée aux travaux de la gare du Grand Paris Express. L’évolution des prix y est passée de +14,4% en cinq ans à -1,3% en un an. Ça freine également au Plessis-Trévise (3515 euros) et à Fontenay-sous-Bois (5518 euros).
Les Yvelines restent devant le Val-d’Oise et l’Essonne. Avec ses 3605 euros/m², c’est le troisième département le plus cher d’Ile-de-France après le 92 et le 94. L’évolution à cinq ans (+5%) y est par contre moindre comparé à ses deux voisins de la grande couronne, le Val-d’Oise et l’Essonne (+7,4 et 7,2%). Quelques villes, bien que dans la fourchette haute, semblent s’équilibrer comme Maisons-Laffitte (6344 euros) ou Chatou (5849 euros). L’évolution de leurs prix à cinq ans et un an est respectivement de +10,4% et -0,4% ainsi que +9% et -0,4%. Dans le 95, Sarcelles (2609 euros) se tempère (+12,9% à cinq ans, 0% sur un an) tout comme Etampes (2034 euros) dans le 91 (+ 7,1% à cinq ans, 0% sur un an).
La Seine-et-Marne, très sage. C’est le département où les prix ont le moins enflé avec +3,6% en cinq ans et où le prix moyen au m2 est le plus bas (2323 euros) en Ile-de-France. Plusieurs communes semblent s’harmoniser comme Lagny-sur-Marne et Champs-sur-Marne. Bien que dans le haut du tableau côté prix (3027 et 3382 euros), ces villes enregistrent une évolution, certes modérée, mais négative à un an (-1,5% et -0,3%) alors qu’elle était à +7,7% et +8,9% à cinq ans.
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C’est vrai. Les Yvelines, c’est la prolongation des Hauts-de-Seine. La moyenne des prix est élevée pour cette raison et la proximité du quartier d’affaires de La Défense. Le 95 est un marché de report. En s’éloignant de Paris, ça permet d’acheter plus grand… et notamment d’accéder à une maison.