Immobilier dans les Yvelines : l’arrivée du RER E fait grimper les prix de l’ancien aux Mureaux – Le Parisien

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300 000 €, c’est le prix de vente d’un appartement T4 de 78 m2 avec parking dans une résidence privée des Mureaux. La ville de la vallée de Seine a le vent en poupe. Selon le dernier baromètre de l’immobilier, elle bénéficie d’un des tarifs les plus attractifs du marché, le prix moyen atteignant 2 235 euros le mètre carré pour l’achat d’un appartement ancien. Un chiffre en hausse de 4,6 % sur les cinq dernières années. « Il y a plus de demande que d’offre », clament les professionnels du secteur.

Les tarifs peuvent évoluer d’un peu moins de 2000 euros le mètre carré pour un trois pièces de 68 m2, en vente à 127 000 euros dans le quartier des Sablons à l’entrée de la ville, jusqu’à plus de 3500 euros. Ainsi, un logement de 44 m2 situé au dernier étage d’un immeuble proche du centre-ville, est-il vendu 142 000 euros.

Si, vue de l’extérieur, la commune de 32 000 habitants souffre de nombreux clichés, les gens ayant une bonne connaissance du territoire savent que la ville bénéficie d’un riche passé. Et aussi d’un avenir qui la rend attractive. Son image de «ville nouvelle» qui aurait été bâtie dans les années 1960 peut parfois rebuter. La commune des Mureaux a une vraie histoire comme en témoignent ces vestiges exceptionnels datant du Ve millénaire, retrouvés sur le site de l’actuelle station d’épuration.

En 1843, ce qui n’était encore qu’un village a accueilli une gare de la toute première voie ferrée de France entre Paris et Le Havre. Enfin, c’est l’histoire ouvrière qui a fini par la marquer, la ville étant passée de 5 000 habitants dans les années 1950 à 30 000 dans les années 1980. C’est ainsi que des quartiers entiers ont été créés pour pouvoir accueillir les ouvriers de l’usine Renault de Flins, comme La Vigne Blanche ou encore la Cité Ile-de-France. Et ces appartements sont désormais recherchés.

Deux typologies de personnes passent le cap de l’achat. « D’un côté, il y a les Muriautins qui ont toujours vécu en appartement et qui en recherchent un plus grand ou un pavillon où loger en famille », analyse un spécialiste. D’un autre côté, il y a les investisseurs qui, eux, sont surtout intéressés par le pôle gare et le centre-ville. « On sent un vrai boom. Ceux-ci savent qu’il y a de très bons investissements à faire surtout avec les avantages fiscaux existants et les taux bancaires actuellement faibles », confie un agent immobilier.

À titre d’exemple, une maison meulière des années 1930 dans le secteur de la gare, disposant de six chambres et deux salles de bains, avec une surface totale de 175 m2 est à vendre à 399 000 €. Outre ces biens du centre-ville, d’autres partent comme des petits pains. « Les biens situés dans la fourchette entre 200 000 € et 300 000 € partent en 48 heures seulement, confie un agent immobilier. On a aucun stock ! » Et le neuf connaît le même intérêt. « Dans l’immeuble qui se construit près de la gare, il ne reste même pas quatre lots sur les soixante proposés. »

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Pour le maire (DVG) des Mureaux, cet intérêt est une bonne nouvelle. « J’ai des promoteurs immobiliers qui m’appellent très souvent pour des terrains. En fait, ils se préparent déjà pour que tout soit fait dans deux voire trois ans », fait valoir François Garay. Ce dernier évoque dans un même temps « une hausse du pavillonnaire ». « On n’est pas loin de Paris, sur l’axe de la Normandie, on va bientôt avoir le RER, se réjouit l’élu. Les Mureaux est une ville qui mérite à être reconnue comme un endroit où il fait bon vivre. »

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