Immobilier dans le Finistère : la tendance positive se confirme en 2019

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Les chiffres 2019 de l'immobilier sont très bons dans le Finistère.

Les chiffres 2019 de l’immobilier sont très bons dans le Finistère. (©Côté Brest)

La chambre des notaires du Finistère, présidée par Olivier Gautier, a tenu une conférence de presse, jeudi 16 janvier 2020 à Brest, sur l’évolution du marché immobilier au cours de l’année 2019 dans le département.

Une année exceptionnelle en termes de volume de ventes : «Nous atteignons une année historique, tant au niveau national que finistérien, sachant que c’est la sixième année consécutive d’augmentation», se félicite Olivier Gautier. Plus de 13 000 ventes immobilières ont ainsi été réalisées en 2019, presque deux fois plus qu’en 2009 (7 900), année très impactée par le déclenchement de la crise bancaire et financière de 2008, pour se rapprocher des chiffres historiques de 2004 et 2005.

«Et ce qui est assez remarquable, c’est que malgré une demande et une offre plus importantes, l’augmentation des prix reste modérée», poursuit Olivier Gautier. Si les ventes de maisons ont augmenté de 10,5% et les ventes d’appartements de 22,8% dans le Finistère par rapport à 2018, les prix n’ont augmenté que de +4,6% pour les appartements et +4,2% pour les maisons. Pour les appartements neufs, les prix sont même à la baisse : -3,5% à Brest et -14% sur le littoral.

Lire aussi : Finistère : Brest gagne des habitants, Quimper en perd

Retour du Pinel à Brest métropole en 2020 et 2021

Les notaires finistériens sont optimistes pour l’avenir avec le retour du dispositif Pinel en 2020 et 2021 à Brest et dans plusieurs communes de l’agglomération brestoise (Plouzané, Guilers, Guipavas et Le Relecq-Kerhuon), pour doper le marché du neuf. Ce dispositif permet une baisse de l’impôt sur le revenu si le propriétaire met son bien en location.

Parallèlement, le dispositif Denormandie octroie une baisse d’impôt sur le revenu à condition de consacrer au moins 25% du prix total d’une acquisition pour des travaux. Il a pour objectif de rénover les quartiers anciens dans les villes. Seules Quimper et Morlaix sont concernées pour l’instant (en attendant Brest ?).

Brest et Quimper : de fortes disparités dans les quartiers

À Brest, le centre reconstruit est le quartier le plus cher pour ce qui concerne les appartements anciens (1 640 euros le m2) et le secteur Saint-Marc/Guelmeur/Stangalac’h pour les maisons anciennes (200 000 euros en moyenne). À l’inverse, Bellevue est le quartier le moins cher en achats d’appartements (970 euros le m2), malgré une augmentation de 7% en 2019, et Kerbonne-Le Landais en achats de maisons (149 000 euros).

Lire aussi : Immobilier : Brest deuxième grande ville de France où les prix ont le plus augmenté en 2019

Côté quimpérois, c’est le centre-ville qui a la cote (1 490 euros le m2 pour les appartements anciens, 171 900 les maisons en moyenne), au contraire de Penhars (960 euros le m2 pour les appartements anciens, 133 500 les maisons en moyenne).

Prix des maisons : Plougastel-Daoulas en tête

Plougastel-Daoulas arrive en tête des communes finistériennes pour le prix médian des maisons (255 000 euros), devant L’Île-Tudy (245 000 euros) et La Forêt-Fouesnant (241 900 euros).

Le top 10 des communes du Finistère pour le prix médian des maisons :
1. Plougastel-Daoulas (255 000 euros)
2. Île-Tudy (245 000 euros)
3. La Forêt-Fouesnant (241 900 euros)
4. Plougonvelin (241 000 euros)
5. Santec (238 800 euros)
6. Clohars-Fouesnant (238 000 euros)
7. Fouesnant (235 100 euros)
8. Roscoff (216 200 euros)
9. Clohars-Carnoët (215 000 euros)
10. Combrit (212 300 euros)

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