Fin du casse-tête à Marseille, Michèle Rubirola élue maire après un incroyable suspense

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Marseille bascule à gauche. Au terme d’une semaine rocambolesque, Michèle Rubirola, médecin et élue écologiste, est devenue samedi 4 juillet la première femme maire de Marseille, faisant basculer à gauche la ville tenue depuis 25 ans par le LR Jean-Claude Gaudin. La candidate de l’union de la gauche et des écologistes du Printemps marseillais, âgée de 63 ans, a obtenu la majorité absolue, 51 voix sur 92 conseillers, le RN s’étant abstenu, grâce au soutien de dernière minute de la sénatrice ex-PS Samia Ghali. Elle a été longuement applaudie. “Je suis soulagée de voir que la volonté du peuple de Marseille a été respectée”, a déclaré Michèle Rubirola, la voix empreinte d’émotion juste après son élection.
La journée avait commencé de manière fracassante avec le départ avec fracas des neuf élus du Rassemblement national. Au premier tour de scrutin, Michèle Rubirola avait fait le plein de ses voix avec 42 bulletins, tout comme le député LR Guy Teissier (41). La sénatrice ex-PS des quartiers Nord Samia Ghali comptabilisait, elle, huit voix. Sans majorité absolue, un deuxième tour a donc dû être organisé après une longue pause déjeuner demandée par Samia Ghali. En coulisse, les tractations ont alors repris. Peu avant la reprise, la sénatrice a annoncé sur Twitter son soutien à Michèle Rubirola.

C’est la raison pour laquelle j’apporte mes voix à Michèle Rubirola lui permettant de gagner et de disposer d’une majorité absolue. Tout au long du mandat, je continuerai à porter la parole des quartiers populaires pour qu’ils ne soient plus oubliés et relégués.— Samia GHALI (@SamiaGhali) July 4, 2020

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Le Printemps marseillais, union longtemps jugée improbable des forces de gauche dans la deuxième ville de France, était arrivé largement en tête au second tour avec 38% de suffrages, le camp des Républicains, emmené par Martine Vassal ne décrochant que 30%. Mais en raison du système électoral à Paris, Lyon et Marseille, où l’élection du maire se joue par secteur, Michèle Rubirola n’était pas assurée de prendre la tête de la ville. Elle a promis de “réduire la fracture territoriale”, dans une ville divisée entre quartiers très paupérisés et riches. “Ce projet, c’est celui d’une ville plus verte, plus juste et plus démocratique”, a-t-elle lancé.
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