Face au plongeon de la bourse de Paris, des investisseurs ont préféré investir dans les Société civiles de placement immobilier (SCPI). La plupart des SCPI ont vocation à investir dans de l’immobilier tertiaire, bureaux et commerces en tête. Alors, forcément, l’annonce de la suspension des loyers des PME mises à mal par l’épidémie de coronavirus soulève des interrogations, explique BFMTV. Paul Bourdois, cofondateur de France SCPI, se veut malgré tout rassurant.
Interrogé par BMFTV, il assure que l’épidémie de coronavirus « aura évidemment un impact. Mais il y a des réserves, il y a des garde-fous qui sont disponibles ». Le report à nouveau, dit RAN, en fait partie. Il s’agit du bénéfice ni distribué ni mis en réserve durant 12 mois à partir du déclenchement d’un événement, et permet de lisser de moins bons résultats au cours des années suivantes.
Pas encore de demande de suspension
Certaines SCPI peuvent également compter sur des réserves. Et puis, à la connaissance de Paul Bourdois, il n’y avait pas eu de demande de suspension des loyers mardi 17 mars au soir. Se voulant résolument optimiste, le cofondateur de France SCPI a rappelé que ce n’est pas la première fois que les SCPI sont confrontées à une crise.
En 2008, alors que le CAC 40 avait perdu plus de 40 %, des SCPI n’ont reculé que de 5 %. Et elles ont enregistré des rendements de 5,4 %. « La SCPI est un actif sacrément défensif », ajoute-t-il. Surtout lorsque les investisseurs ont pris le soin de diversifier leurs biens, qu’il s’agisse de la multiplication des secteurs d’activités et des zones géographiques.